Odoo est une suite logicielle de gestion d’entreprise (ERP). Elle regroupe tous les outils essentiels au fonctionnement d’une organisation : comptabilité, ventes, achats, gestion des stocks, production, ressources humaines, gestion de projet, marketing et CRM. Elle existe en deux éditions : Community, open source et gratuite, et Enterprise, commerciale, enrichie de fonctionnalités avancées et accompagnée d’un support technique officiel. C’est cette version Enterprise qui fait l’objet de la nouvelle politique de support annoncée par Odoo. En effet, à partir d’avril 2026, toutes les versions Enterprise âgées de plus de quatre ans seront soumises à une majoration de 25 % sur le coût annuel de la licence.
Dans notre précédent article portant sur la Nouvelle politique de support Odoo prévue en 2026, nous avions présenté la majoration applicable aux versions anciennes et expliqué ce que couvre le support technique.
Découvrez donc dans cet article, comment anticiper la migration pour éviter les surcoûts et garantir la stabilité de son système Odoo.
I. Diagnostiquer son environnement Odoo avant toute migration
Pour anticiper la majoration de 25 % , il faut établir un diagnostic complet de votre système Odoo. Ce dernier doit permettre d’identifier non seulement l’état technique, mais surtout les impacts opérationnels et financiers d’une migration ou d’un maintien sur la version actuelle.
1. Évaluer la version actuelle utilisée et son adéquation
La première étape consiste à faire évaluer la version actuelle de votre système Odoo. Elle se décline comme suit:
Identifier la version utilisée et son ancienneté par rapport aux dernières versions disponibles.
Comprendre les améliorations introduites dans les nouvelles versions : fonctionnalités additionnelles, sécurité renforcée, performance accrue.
Evaluer si votre version actuelle permet encore d’atteindre vos objectifs métiers sans contraintes.
2. Identifier les processus critiques et leurs usages
Un processus critique fortement personnalisé peut rendre une migration complexe et coûteuse, alors qu’une fonctionnalité standard pourrait être rapidement remplacée ou adaptée. Il faut donc :
Recenser les fonctionnalités réellement utilisées par les équipes.
Déterminer les processus métiers critiques (facturation, approvisionnement, production, reporting financier) qui ne peuvent subir de perturbation.
Mesurer le niveau de dépendance aux développements spécifiques et aux intégrations externes.
3. Analyse des performances et risques opérationnels
Ces éléments permettront d’anticiper les coûts indirects d’une migration, comme l’impact sur les équipes et la productivité :
Vérifier la stabilité du système actuel : fréquence des incidents, interruptions ou lenteurs.
Identifier les points sensibles qui pourraient impacter la continuité des activités lors de la migration.
Déterminer si les processus actuels répondent encore aux besoins de croissance et de performance de l’entreprise.
4. Audit fonctionnel et organisationnel
Un rapport clair, structuré et compréhensible pour les dirigeants, présentant forces, faiblesses et risques liés à chaque scénario : rester ou migrer. Il est crucial de faire une :
Analyse des processus métiers : comptabilité, ventes, achats, production, reporting.
Évaluation de l’adéquation entre besoins actuels et fonctionnalités disponibles.
Détection des améliorations possibles ou des processus à simplifier lors de la migration.
Identification des dépendances critiques entre les modules et les processus.
5. Préparer une base de décision financière
Vous devez disposer d’un document qui justifie la décision, basé sur des données chiffrées et opérationnelles, plutôt que sur des impressions ou suppositions. Il sera question de :
Comparer le coût de la majoration de licence avec celui d’une migration complète.
Identifier les économies potentielles sur le long terme en cas de migration : maintenance simplifiée, gain de productivité, réduction des interruptions.
Évaluer l’impact sur la stratégie globale de l’entreprise : croissance, transformation digitale, conformité.
II. Planifier la migration : une démarche structurée
La planification est l’étape stratégique qui transforme le diagnostic en décision concrète. Une migration réussie ne se limite pas à la technique : elle implique coordination, ressources, calendrier et contrôle des risques.
1. Élaborer un plan clair et progressif
Une migration réussie repose sur une planification rigoureuse.
Les principales étapes comprennent :
- La définition d’un calendrier réaliste, tenant compte du rythme de l’entreprise ;
- La préparation d’un environnement de test pour simuler la migration avant passage en production ;
- La priorisation des modules à migrer selon leur importance stratégique ;
- L’implication des équipes métiers dès la conception du plan.
En ce sens, Baamtu met en œuvre une méthodologie agile pour ses partenaires : planification par itérations, suivi des jalons et communication continue avec le client.
2. Tester avant de migrer
Les tests de pré-migration permettent de :
- Vérifier l’intégrité des données transférées ;
- S’assurer du bon fonctionnement des modules spécifiques ;
- Identifier les ajustements nécessaires avant le déploiement définitif.
3. Simuler et tester la migration
Pour une transition fluide et sécurisée, avec un minimum de perturbation pour l’entreprise, il faudra :
Reproduire les activités quotidiennes dans un environnement de test.
Vérifier que tous les processus essentiels continuent de fonctionner.
Détecter et corriger les anomalies avant la mise en production.
4. Mesurer l’impact financier et stratégique
Afin de prendre une décision éclairée, chiffrée et justifiable, alignée sur les enjeux métiers et financiers, il est nécessaire de :
Comparer le coût de la majoration de 25 % avec le coût d’une migration complète.
Identifier les bénéfices indirects : gain de productivité, simplification des processus, meilleure intégration avec d’autres outils.
Évaluer l’impact sur la croissance et la stratégie digitale de l’entreprise.
III. Accompagner le changement pour une adoption réussie
Une migration réussie ne se limite pas à la technique : elle nécessite un accompagnement structuré pour que les équipes adoptent pleinement le nouvel environnement et que l’entreprise tire un réel bénéfice stratégique de la mise à jour.
1. Former les équipes pour tirer parti des nouveautés
Chaque nouvelle version d’Odoo apporte des fonctionnalités améliorées et de nouvelles possibilités pour automatiser et simplifier les processus. Pour maximiser les bénéfices , il est recommander de :
Prévoir des formations adaptées au rôle de chaque collaborateur afin qu’ils comprennent et utilisent les nouvelles fonctionnalités.
Fournir des supports clairs et synthétiques, adaptés à la réalité quotidienne des équipes.
Assurer un accompagnement post-migration pour répondre aux questions et ajuster les processus en fonction des retours.
2. Transformer la migration en levier stratégique
La migration est une opportunité pour optimiser l’organisation et améliorer la performance globale.
Fiabilité et rapidité des processus : les tâches sensibles comme la facturation, le suivi des commandes et les clôtures comptables deviennent plus fluides et sécurisées.
Visibilité et suivi des indicateurs : les tableaux de bord améliorés permettent aux dirigeants d’obtenir une vision claire et en temps réel de la performance de l’entreprise.
Sécurité et conformité : la migration vers une version récente réduit les risques liés aux failles de sécurité et garantit le respect des obligations légales et réglementaires.
Efficacité globale : meilleure intégration avec d’autres outils (reporting, gestion commerciale, suivi budgétaire), permettant de réduire les doublons et les erreurs manuelles.
Choisissez Baamtu pour réussir votre migration Odoo
Fort de dix-huit (18) années d’expériences de déploiement Odoo en 2025 , Baamtu accompagne les entreprises à chaque étape de la migration. Cela passe du diagnostic initial à la planification, de la formation des équipes à la stabilisation post-migration. En effet, notre approche garantit une transition fluide, sécurisée et alignée sur les objectifs opérationnels et financiers de l’entreprise.
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